ProspeKtive

L’hybridation du travail tertiaire – la capacité à travailler depuis plusieurs lieux différents – questionne le futur du lieu de travail.
Pendant un an, un groupe d’une vingtaine d’experts s’est réuni de façon régulière afin de lui imaginer un futur souhaitable. En se permettant parfois des réflexions utopiques, le groupe a construit une nouvelle vision basée sur l’attractivité et la réconciliation des différents points de vue qui sont aujourd’hui exacerbés par l’hybridation du travail : comment réconcilier les considérations individuelles, managériales, organisationnelles et enfin sociétales ?

Comment la hiérarchie organisationnelle se matérialise-t-elle dans la hiérarchie des places de bureaux dans l’entreprise ?

Depuis les années 2010, les entreprises s’intéressent activement à de nouveaux modes de management et d’organisation (NMMO) : holacratie, entreprises agiles, libérées ou encore « opale »... autant d’étiquettes en vogue qui, souvent, souffrent de définitions floues et embrouillent les acteurs plus qu’elles ne les éclairent pour faire face aux défis organisationnels actuels. Ce qui ne les empêche pas d’être l’objet d’un fort engouement, amenant à se demander si nous sommes face à de véritables innovations ou de simples effets de mode.

Arnaud Pagès est journaliste. Il s’intéresse aux problématiques environnementales au sens large, avec une attention portée à la dimension urbaine. Il présente ici son nouvel ouvrage Villes de demain, Michel Lafon, 2022.

S’il est admis que les entreprises ont un rôle à jouer à leur échelle dans l’amélioration de leur performance environnementale, la recherche a montré qu’il ne suffit pas de mettre en place des pratiques organisationnelles pour inciter les employés à s’engager dans l’écologisation. 

Le BIM, pour « Building Information Model/Modeling/Management », est de plus en plus répandu. Cette méthode de travail s’appuie sur une représentation numérique du bâtiment composée d’une ou plusieurs maquettes 3D renseignées de nombreuses données et accompagnées de tableurs et autres documents par centaines. Ajoutons à cela l’aspect collaboratif du processus orchestrant les interactions entre un nombre d’intervenants toujours plus grand, le projet peut rapidement devenir un joyeux bazar.